20 novembre 2025

Vous n’allez pas croire pourquoi Alcaraz est obsédé par Sinner et avoue être encore loin du Big Three !

2025 Nitto Atp Finals Carlos Alcaraz (ESP) Photo © Ray Giubilo

Un forfait contraint pour préserver l’avenir

Après sa défaite serrée en finale des ATP Finals face à Jannik Sinner, Carlos Alcaraz a dû renoncer à la Coupe Davis à Bologne en raison d’un petit souci physique à la jambe. « Je ne sais pas si la Coupe Davis me doit quelque chose, mais je suis sûr que, tôt ou tard, je serai de retour ; j’espère que ce sera plus tôt que tard », a-t-il confié. Cette sagesse dans la gestion de son corps révèle une maturité inhabituelle pour un joueur de 22 ans, soucieux de préserver sa fraîcheur pour les tournois à venir.

Une rivalité unique : obsédés l’un par l’autre

L’une des révélations majeures de cette interview est l’aveu d’une obsession mutuelle. « Jannik et moi sommes obsédés l’un par l’autre », reconnaît Alcaraz. Ces derniers deux ans, Sinner n’a concédé que deux ou trois défaites, principalement contre l’Espagnol, qui a pour sa part perdu contre un éventail plus large d’adversaires. Chacun étudie l’autre dans les moindres détails, analytiques à souhait, pour se présenter à chaque confrontation avec de nouvelles armes.

Étude technique de la rivalité

  • Variété de coups : Alcaraz mise sur son lift impressionnant et ses déplacements surprenants, tandis que Sinner s’appuie sur un coup droit lourd et une défense inébranlable.
  • Construction du point : l’Espagnol aime dicter le jeu d’entrée de balle, alors que l’Italien cherche à gagner du temps et à imposer un rythme plus lent avant de frapper fort.
  • Anticipation et lecture du jeu : l’un travaille son drop-shot pour déstabiliser, l’autre affine ses slices pour casser le rythme adverse.
  • Gestion mentale : tous deux cultivent une résilience hors norme, se remettant systématiquement en question après chaque échange perdu.
  • L’héritage des « Big Three » remis en perspective

    On voit souvent Alcaraz et Sinner comme les successeurs naturels de Federer, Nadal et Djokovic. Pourtant, le prodige madrilène garde les pieds sur terre : « Je ne suis pas encore proche de Nadal, Federer et Djokovic ; je suis encore très loin. » Cette humilité trahit la volonté d’Alcaraz de bâtir une légende à son image, pas seulement de battre des records, mais de forger une longévité comparable à celle de ses illustres aînés.

    Anticiper la longévité : réflexions sur la carrière

    Interrogé sur la durée de sa carrière, Alcaraz se refuse à tout pronostic définitif. « Je ne sais pas si je prendrai ma retraite à 33 ou 38 ans, comme Djokovic, mais j’essaierai de faire durer ma carrière le plus longtemps possible. » Cette ambition highlight how he prioritizes load management, récupération et adaptation tactique pour défier le temps.

    Astuces pour gérer une rivalité de haut niveau

    Julien, fort de son expérience sur le circuit, propose quelques conseils aux jeunes compétiteurs pour tirer profit d’une opposition constante :

  • Analyse vidéo régulière : étudiez vos adversaires et vous-même pour repérer vos points forts et faiblesses.
  • Entraînement varié : incluez des exercices de vitesse, d’endurance et de coordination pour répondre aux différentes exigences tactiques.
  • Rituels de récupération : massage, cryothérapie ou yoga peuvent prolonger la carrière en réduisant les risques de blessures.
  • Objectifs progressifs : fixez-vous des paliers intermédiaires (classement, victoires, aspects techniques) pour rester motivé sans vous brûler.
  • Vers un futur prometteur

    Cette interview éclaire les coulisses d’une relation sportive intense, fondée sur le respect et l’admiration mutuels. Alcaraz et Sinner se défient sans jamais se détester, chacun reconnaissant la qualité de l’autre comme le miroir de ses propres ambitions. En misant sur une gestion intelligente de leur corps et sur un esprit de compétition sain, ces deux talents peuvent légitimement prétendre à écrire les prochains chapitres de l’histoire du tennis.

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