Vous ne devinerez jamais comment Alcaraz a anéanti Sinner à Rome – l’alerte avant Roland-Garros !

Dans un affrontement très attendu sur la terre battue romaine, Carlos Alcaraz a une fois de plus pris le dessus sur Jannik Sinner en décrochant son premier titre aux Internationaux d’Italie, ce dimanche au Foro Italico. Porté par une confiance intacte et une puissance de jeu redoutable, l’Espagnol s’est imposé en deux sets (7-6(5), 6-1) et confirme sa montée en puissance à moins d’une semaine du début de Roland-Garros.
Une rivalité désormais à l’avantage d’Alcaraz
Depuis le début de l’année dernière, le duel entre Alcaraz et Sinner est devenu l’une des rivalités les plus spectaculaires du circuit. En l’espace de quatre confrontations consécutives, c’est à chaque fois le prodige espagnol qui a pris le meilleur sur le n° 1 mondial italien. Avec ce nouvel exploit à Rome, le jeune champion de 20 ans mène désormais 7 victoires à 4 face à Sinner.
La finale romaine a surtout mis fin à l’impressionnante série de 26 victoires consécutives de Sinner sur terre battue, datant d’octobre dernier. Un coup d’arrêt brutal pour le public orange du Campo Centrale, massivement acquis à la cause de l’Italien, qui rêvait de voir un champion de la maison triompher pour la première fois depuis Adriano Panatta en 1976.
Le match au détail
Dès l’entame, l’intensité était au rendez-vous. Les deux joueurs ont développé un jeu de fond de court très solide, mais c’est sur les points clés qu’Alcaraz a fait la différence :
- Des aces décisifs dans le jeu décisif du premier set, où il a signé deux services gagnants pour prendre le dessus dans le tie-break (7-5).
- La gestion mentale entre chaque point, avec une capacité à garder le même niveau d’engagement du début à la fin, comme il l’a souligné après la rencontre.
- Une variation de trajectoires et de rythme pour surprendre le revers de Sinner, responsable de la moitié des 30 erreurs non provoquées de l’Italien.
Au second set, la physionomie a changé : trop de fautes directes (30 au total) ont plombé le jeu de Sinner, tandis qu’Alcaraz, riche de 19 coups gagnants, s’est détaché dès les premiers jeux pour conclure rapidement (6-1) et offrir une démonstration de puissance et de maturité tactique.
Le retour de Sinner après trois mois d’absence
Cette finale représentait surtout le premier tournoi de Sinner après une suspension de trois mois consécutive à un différend avec l’Agence mondiale antidopage. Malgré cette coupure, l’Italien est parvenu à retrouver un niveau élevé, s’appuyant sur le soutien inconditionnel des 10 500 spectateurs venus en orange. À l’issue du match, il a d’ailleurs tenu à remercier le public pour l’énergie et le courage communiqués, tout en plaisantant sur l’absence de son frère Marc, parti assister à un Grand Prix de Formule 1 à Imola.
Ce que cela change pour Paris
En décrochant son premier trophée à Rome, Alcaraz fait figure de grand favori à Roland-Garros, où le tournoi débutera dans quelques jours. Ce succès vient s’ajouter à son palmarès déjà très fourni sur terre battue : vainqueur du Masters 1000 de Monte Carlo, finaliste à Barcelone et champion à Madrid en 2022 et 2023, il devient le cinquième joueur de l’histoire à remporter les trois épreuves Masters 1000 sur ce revêtement après Rafael Nadal, Novak Djokovic, Gustavo Kuerten et Marcelo Ríos.
Sur le plan du classement ATP, l’Espagnol retrouvera dès lundi la deuxième place mondiale, prêt à défier à nouveau les meilleurs spécialistes de la terre battue. Quant à Sinner, malgré la défaite, sa performance générale et sa capacité à revenir au plus haut niveau après une longue absence augurent d’un beau parcours à Paris.