Vous ne devinerez jamais pourquoi Djokovic a choisi Athènes pour installer sa famille !

Depuis quelques mois, Novak Djokovic a bouleversé son quotidien en quittant la Serbie pour poser ses valises à Athènes. Cette décision, évoquée avec émotion après sa victoire inaugurale à l’ATP 250 hellénique, marque une nouvelle étape pour le champion serbe, soucieux d’offrir à sa famille un cadre de vie plus serein tout en poursuivant sa quête de succès sur le circuit.

Un nouveau départ en Grèce

À 38 ans et fort de 24 titres du Grand Chelem, Djokovic ne cesse de surprendre. Après avoir remporté son match d’ouverture contre Alejandro Tabilo (7-6, 6-1), il a confié : « Athènes est dans mon cœur ». Plus qu’une simple déclaration d’affection, c’est une véritable proclamation d’attachement à une terre qu’il découvre aujourd’hui comme “chez lui”.

Plusieurs facteurs expliquent ce transfert de résidence :

• Les liens historiques et culturels forts entre Serbie et Grèce.
• La chaleur de l’accueil réservé par les Grecs.
• Un climat favorable à la préparation physique et au bien-être de la famille.

Adaptation de la famille Djokovic

Le quotidien familial est désormais rythmé par l’école britannique privée où ont été inscrits Stefan et Tara, les deux enfants de Novak. Ce choix éducatif répond à la volonté de leur offrir une formation internationale tout en garantissant un environnement sécurisant, loin de la pression médiatique serbe.

Parallèlement, Djokovic a rejoint un club local où il retrouve des sensations de jeu différentes :

• Des courts en terre battue traditionnels, propices au travail de glisse et de patience tactique.
• Un encadrement technique qui lui permet de varier ses entraînements et d’explorer de nouvelles stimulations.
• Une vie sociale apaisée, déconnectée du bruit habituel du circuit ATP.

Première victoire à Athènes

Sur le court central de l’OAKA (Olympic Athletic Center of Athens), Djokovic a livré un match solide, bien qu’un peu crispé en début de rencontre. Le premier set, défini au tie-break, a montré deux attitudes contrastées : un Tabilo agressif en retour et un Djokovic appliqué à contrôler le point depuis la ligne de fond.

Après avoir remporté la première manche 7-6, le Serbe a haussé le ton dans la deuxième, infligeant un 6-1 libérateur. Cette embellie s’explique par :

• Un service plus précis, notamment au deuxième service, pour éviter les gros coups de raquette du Chilien.
• Une prise d’initiative avec le coup droit, cherchant à déborder Tabilo et à varier les longueurs.
• Une transition plus efficace vers le filet, accentuant la pression sur l’adversaire.

Analyse technique du match face à Tabilo

Sur le plan tactique, la rencontre a mis en évidence la capacité de Djokovic à maintenir un pourcentage élevé de premières balles (aux alentours de 65 %), essentielle pour dicter le jeu. Son revers slicé, typique des courts en terre battue, a freiné les ardeurs de Tabilo et l’a poussé à remettre en course des balles hautes, propices aux attaques de Novak.

En défense, l’ancien numéro 1 mondial a démontré sa réactivité légendaire. Ses déplacements latéraux, combinés à son sens aigu du contre-pied, lui ont permis de convertir plusieurs points cruciaux. Enfin, son smash a été redoutable, témoignant d’une position de frappe haute et stable malgré la fatigue après un long déplacement.

En perspective : le quart de finale et au-delà

Prochain adversaire : Nuno Borges. Le Portugais, dont la progression est remarquable cette saison, représente un défi différent. Borges se distingue par :

• Un jeu agressif en fond de court, avec des attaques rapides du coup droit.
• Une mobilité surprenante pour un joueur de sa taille.
• Une bonne capacité à tenir l’échange et à profiter des erreurs adverses.

Pour continuer son parcours, Djokovic devra retrouver la régularité et la lucidité affichées dans le second set contre Tabilo. Au regard de sa récente adaptation au climat et à l’atmosphère grecque, on peut s’attendre à un Novak plus détendu, prêt à puiser dans l’énergie du public athénien et dans le repos retrouvé après son installation.

Enfin, au-delà de l’aspect purement sportif, ce nouveau chapitre hellénique pourrait offrir à Djokovic un lodgement mental précieux : la stabilité familiale associée à un environnement positif, atouts indispensables pour viser la fin de saison et la conquête d’un 25e Grand Chelem.