Wimbledon 2025 : le préparateur mystère qui fait payer 150 € par jour pour coacher Djokovic, Alcaraz et Sinner – découvrez pourquoi !

Dans les coulisses de Wimbledon, où chaque échange peut faire basculer un match, se cache un personnage aussi discret qu’essentiel : le préparateur de balles. Sa mission ? Conditionner physiquement et mentalement les plus grands champions avant qu’ils n’enfilent leur tenue sur le Court Central. Zoom sur Adam Jones, ce Britannique de 27 ans qui gagne près de 150 € par journée pour sillonner la pelouse aux côtés de Djokovic, Alcaraz ou Sinner.
Qui est Adam Jones, l’« ombre » des stars ?
À première vue, il ressemble à n’importe quel passionné de tennis : taille moyenne, polo sobre et raquette vissée à la main. Pour autant, Adam Jones a « la chance » de partager la piste avec les meilleurs joueurs du monde dès la semaine précédant le début de Wimbledon. Ancien joueur de club, il perçoit depuis 2022 une rémunération de 125 £ par jour (soit environ 150 €), en plus de quelques avantages pour l’alimentation et le cordage de ses propres raquettes — mais sans prise en charge de l’hébergement.
Sa trajectoire ? Des tournois locaux jusqu’à décrocher l’oreille attentive de recruteurs. En 2022 déjà, il avait entraîné Novak Djokovic, Daniil Medvedev et Casper Ruud, avant de se mesurer pour la première fois à Jannik Sinner lors d’un set disputé. Le score ? Un 6-1, 6-2… mais surtout une leçon de précision et de rythme.
Un job de l’ombre… mais indispensable
Le rôle d’un préparateur de star ne se limite pas à ramasser des balles. Chaque journée commence avant le lever du soleil : entretien du matériel, installation de filets, vérification de la tension des cordages. Puis débute la session d’échauffement pour le joueur, où Adam doit :
- Calibrer l’intensité des échanges (services à 200 km/h ou slices rapides) pour simuler les matchs.
- Varier trajectoires et effets afin de faire travailler chaque aspect du jeu.
- Surveiller l’état de la pelouse : zones usées, humidité, adhérence.
- Adopter le rythme imposé par le champion, quitte à enchaîner plus d’une heure sans relâche.
La semaine avant le tournoi, il accompagne Djokovic sur le Court 1, puis Alcaraz sur la Pelouse 10, enfin Sinner sur le court d’entraînement. Son secret ? Une capacité d’adaptation extrême et une parfaite gestion de l’effort : « Ils ajustent chaque coup près de la ligne, j’avais du mal à renvoyer assez court ou assez fort, raconte-t-il. Mais ils me demandaient toujours de revenir. »
Les exigences d’un « sparring-partner » de champions
Pour fournir un travail digne d’un Top 3 mondial, plusieurs compétences sont indispensables :
- Précision : reproduire à l’identique les trajectoires du coup droit d’Alcaraz ou le slice incisif de Djokovic.
- Endurance : tenir la cadence d’un entraînement extensif, souvent plus long qu’un match officiel, sans baisse de vitesse.
- Polyvalence : alterner service-volée, jeu de fond et amorties, en fonction du programme du jour.
- Observation tactique : anticiper les demandes du joueur et ajuster instantanément le plan de séance.
Lorsqu’il rencontre Sinner, Adam doit composer avec un lift abattant et une frappe du droit qui gifle la balle. Avec Alcaraz, c’est la variété extrême : changements de rythme, slices profonds, volées inattendues. Quant à Djokovic, chaque retour constitue un défi tant son anticipation est redoutable.
Rémunération et vie quotidienne à Wimbledon
Au tarif de 125 £ par jour, Adam peut sembler sous-payé si l’on compare aux cachets des joueurs, mais le prestige s’ajoute à l’attrait financier :
- 150 € par journée de travail, auquel s’ajoutent repas sur site et la prise en charge du cordage.
- Zéro frais d’hôtel : à charge pour lui, qui loge souvent chez un ami ou en auberge.
- Accès VIP aux installations, permettant d’observer de près les routines d’échauffement et les préparations physiques.
Chaque matin, il suit les bulletins météo pour adapter l’arrosage manuel de la pelouse ; chaque soir, il note dans un carnet privé les impressions du jour : vitesse du rebond, zones de wear and tear, performances du joueur. Ce zèle fait de lui un rouage discret mais vital du tournoi.
Devenir préparateur de champions : la voie à suivre
Aux amateurs qui rêvent de percer dans ce rôle, Adam distille quelques conseils :
- Travailler sa propre technique pour comprendre la trajectoire et l’impact de chaque effet.
- Développer son endurance et sa résistance musculaire pour suivre les séquences intensives.
- S’informer sur l’entretien des surfaces (gazon, terre, dur) pour anticiper les contraintes physiques.
- Faire preuve d’humilité et de professionnalisme : arriver toujours à l’heure, préparer le matériel, être à l’écoute du joueur.
En somme, être préparateur de stars, c’est incarner la fiabilité et l’adaptabilité, tout en cultivant un sens aigu de l’observation. Derrière chaque coup millimétré d’un champion à Wimbledon, il y a souvent une main discrète qui a tamisé la balle, ajusté la vitesse et peaufiné la séance.