WTA : Pourquoi Errani et Paolini écrasent tout et dominent la Race 2025 – leur secret dévoilé !

À un mois de la clôture de la saison WTA, la hiérarchie du double ne laisse plus guère de place au doute : avec leur victoire au WTA 1000 de Pékin, Sara Errani et Jasmine Paolini se sont assurées la première place de la Race 2025, coiffant au poteau Taylor Townsend et Katerina Siniakova.

Deux trajectoires complémentaires

Quand on évoque la paire Errani–Paolini, on parle avant tout de l’alliance de deux profils très différents, mais qui se révèlent redoutablement efficaces ensemble :

• Sara Errani (34 ans) : spécialiste du fond de court, sa maîtrise du slice de revers et sa lecture du jeu en font une plaque tournante défensive, capable de déstabiliser les adversaires et de relancer chaque échange.
• Jasmine Paolini (29 ans) : joueuse plus agressive, dotée d’un coup droit percutant et d’une capacité à monter au filet dès qu’une opportunité se présente, elle apporte la finition et la dimension offensive.

Malgré une différence d’âge de près de six ans, les deux Italiennes se partagent les rôles de manière très naturelle : Sara neutralise, Jasmine conclut. Leur entente sur le court s’est renforcée au fil des tournois, au point qu’en 2025, elles apparaissent comme la paire la plus redoutée du circuit.

Une reconquête qui fait mouche à Pékin

Au cœur du WTA 1000 de Pékin, Errani et Paolini ont livré une finale à suspense face aux Japonaises Eri Hozumi et Risa Oriyama (surnommées Kato & Stollar dans certains articles). Après avoir concédé le premier set, les Italiennes ont resserré leur jeu :

• Augmentation de la fréquence des montées au filet, bloquant les angles et limitant les attaques croisées.
• Exploitation du slice pour casser le rythme et l’anticipation de leurs adversaires.
• Communication permanente pour ajuster les zones de couverture, particulièrement sur les retours de second service.

Ce travail tactique a payé dès le tie-break de la deuxième manche (7-5), avant de dominer le troisième set 6-3. De l’avis de Jasmine Paolini, “cette capacité à rester uni dans les moments-clés nous a permis de refaire surface”. Pour Sara Errani, “jouer à Pékin, c’est toujours spécial, le public est incroyable et le tournoi bénéficie d’une organisation sans faute”.

Un palmarès en constante progression

Depuis leur première victoire à Tunis fin 2023, le duo a accumulé pas moins de neuf titres : quatre en 2024 (Linz, Rome, Jeux Olympiques, et déjà Pékin) et quatre en 2025 avant de réitérer à Pékin (Doha, Rome, Roland-Garros, et à nouveau la capitale chinoise). Ce record, établi en douze finales disputées, se traduit par 7 125 points au classement Race

• Leader Race 2025 : Errani & Paolini, 7 125 points.
• 2e position : Townsend & Siniakova, 6 290 points—et elles ont renoncé à se rendre à Wuhan.

Cette avance confortable rend quasi certaine la première place à l’issue des WTA Finals, sauf véritable cataclysme lors du Masters de fin d’année. Mais pour l’instant, rien n’altère la domination italienne.

Les ingrédients de leur réussite

Au-delà des statistiques, plusieurs facteurs techniques et humains expliquent cette longévité :

• Complicité : un échange tantôt sur le court, tantôt en dehors, qui forge la confiance mutuelle.
• Polyvalence : capacité à alterner entre défense solide (Errani) et attaques précises (Paolini).
• Adhésion tactique : plans de jeu étudiés avec leur coach, intégrant aussi bien le positionnement que le choix des zones de service.
• Récupération physique : un programme de suivi médical et kiné adapté aux exigences du double, notamment enchaîner les matches sans surmenage musculaire.

Le défi du WTA Wuhan et au-delà

Alors que la plupart des duos restent sur les rotules après la tournée asiatique, Errani et Paolini pourraient décider de faire l’impasse sur Wuhan, confortant ainsi leur avance sans prendre de risques inutiles. Cependant, prolonger la série de victoires reste tentant pour garder le rythme avant les WTA Finals.

À la veille de la dernière ligne droite, la gestion énergétique et mentale sera primordiale. Pour toutes les paires en quête de conseils, voici quelques astuces inspirées de la dynamique de nos championnes :

• Planifier des séances de récupération active le lendemain de chaque match.
• Visualiser en binôme les schémas tactiques spécifiques (p.ex. le point milieu-court sur seconde balle adverse).
• Varier les exercices d’entraînement : service-volée pour Paolini, slices et contrôles de profondeur pour Errani.
• Maintenir une ambiance de travail légère pour préserver l’équilibre psychologique.

À un mois de la clôture de la Race, Errani et Paolini incarnent l’exemple à suivre pour toute paire aspirant à la première place : maîtrise technique, entente sur le court et gestion optimale du calendrier.